Les auteurs décrivent des «jungles», campements et squats à Patras, Rome, Calais et Paris. Des refuges où l'on s'abrite dans un contexte hostile, des lieux où des habitants en transit s'inventent un quotidien dans le temps de l'attente. Leur hospitalité, leur sourire et leur désir d'autrui ont un sens politique qui déroute les politiques de la « guerre aux migrants ».
Depuis 1913, la Grèce a connu des mouvements massifs d'immigration, d'émigration et d'échange de populations - peut-être plus qu'aucun autre pays européen au XXe siècle. Plus remarquable encore, ces mouvements de population étaient explicitement liés à l'ethnicité et à la religion...
Documents témoignant de l'apport des immigrés à la création musicale et cinématographique française. Documents montrant les conditions de vie et de travail des populations immigrées. Documents édités en France ou importés à destination de ces populations.
Cet ouvrage examine en détail la relation problématique entre les migrants, leur expérience pour accéder à un logement adéquat et leur vulnérabilité grandissante face au sans-abrisme. Il étudie la causalité entre le risque des immigrants à devenir sans-abri et leur statut légal et examine l'influence d'une population de plus en plus importante de migrants et leurs changements démographiques sur les prestataires de services pour les sans-abri en Europe.
La présence de migrants dans les quartiers centraux d'Athènes a contribué à la revitalisation du centre-ville en introduisant de nouveaux usages des services, infrastructures et espaces publics A travers des interviews des Albanaises d'Athènes, trois niveaus spatiaux sont examinés : le voisinage, la ville et la trajectoire et cherche à établir des liens entre genre et expériences de/dans l'espace.
Recueil d'articles ayant pour thème la question du cosmopolitisme dans une perspective historique et sociologique.
Trois études de cas, réalisées sur des sites éthiopien, kurde et grec, mettent en lumière les effets de l'usage d'internet sur les diasporas. Des relations plus démocratiques s'établiraient car des individus habituellement marginalisés osent s'exprimer sur les sites de leur communauté et fonctionnent de manière plus autonome.
Nationalismes, minorité, identité, communauté... Ces termes qui ont fait un retour en force dans les années 1990 prennent une résonance particulière en Méditerranée orientale, des Balkans à l'Egypte en passant par la Turquie et le Proche-Orient. Il s'agit là d'un espace traversé par trois dynamiques politiques majeures : affirmations nationales vigoureuses pour compenser une légitimité étatique souvent précaire, mobilisation de l'ethnicité à l'intérieur des ensembles politiques existants, organisation transnationale des identités à la faveur du développement des diasporas et de l'essor de l'immigration. Tous ces phénomènes redéfinissent insensiblement la place de l'Etat, les relations entre groupes, bref, les contours du nationalisme sur le flanc oriental du bassin méditerranéen.
Analyse, à partir d'une situation singulière, celle de la ville de Salonique, du système des emboîtements des communautés sur lequel reposait l'administration de l'Empire ottoman.
Le volume présente les continuités et les ruptures propres à la mise en relation des cultures et des langues dans l'espace européen et aux défis de l'internationalisation. Le parti pris de l'ouvrage et d'examiner dans le cadre de la diffusion de l'enseignement ou de l'apprentissage des langues, les relations qu'entretiennent deux notions que le discours didactique tend à dissocier, celles de xénophobie et de xénophilie. Dans les discours ordinaires sur les langues, la première est généralement tenue comme allant de soi, la seconde est vilipendée. Qu'en est-il dans les faits ?Les quatre parties offrent un état des lieux dans nombre de pays européens mais surtout une grille de lecture historique et sociale de la complexité des relations qui se nouent entre identités régionales, nationales et européennes et de la diversité des situations linguistiques qui résultent des contextes bi ou plurilingues.
Les Pontiques sont originaires de la région du Pont Euxin qui se situe dans l'actuelle Turquie. Ils constituent un groupe distinct qui est arrivé massivement en Grèce dans les années 1980. Cette recherche se réfère aux modifications possibles que l'identité pontique a subi après l'immigration en Grèce.
Ce colloque témoigne de la situation précaire dans laquelle se trouvent les Roms, les Sintés, les Kalés et les Tsiganes en Europe. Cela afin d'alerter les pouvoirs publics et l'opinion sur leurs conditions d'existence, puis de proposer des actions et des solutions.
L'immigration étrangère en Grèce constitue un fait nouveau, renversant ainsi sa longue tradition de pays d'émigration. Amorcée vers la fin des années 70, elle apparaît massivement dans les années 80 et 90 avec les modifications structurelles de l'économire grecque d'une part, et les bouleversements politiques et économiques des pays de l'Europe de l'Est d'autre part. Parmi les immigrés on comptabilise un nombre important d'étrangers d'origine grecque en provenance de la région du Pont ou d'Albanie. Cet article analyse la politique grecque en matière de nationalité ainsi que les modalités d'acquisition de la nationalité. Le Code de la nationalité de 1955 ainsi que les textes qui l'ont modifié depuis apparaissent particulièrement ouverts à l'égard des étrangers d'origine grecque,